LEADER ET DOMINANT

Tous nos systèmes actuels qu’ils soient éducatifs, professionnels ou encore émotionnels sont basés sur le principe de la loi du plus fort. Merci Darwin ! Pour réussir je dois être plus fort que l’autre, obtenir des meilleurs résultats, être le 1^er arrivé même si je dois écraser les autres pour ça. Nous avons tous grandis avec ce schéma de pensée et nous voyons bien aujourd’hui que nous ne pouvons continuer ainsi : guerre, désastre écologique, démocratie en sursis… Il en va de notre avenir et de ce que nous laissons aux générations futures.

Différence entre un dominant, un leader et un ami

La notion de leader est de plus en plus utilisée mais elle est très souvent mal comprise. Il est donc essentiel de savoir faire la différence entre un dominant, un leader et un ami. Le dominant impose ses idées et sa place par la FORCE. Il n’est de ce faite pas forcément légitime. Un leader quant à lui est la personne qui prend les décisions, qui lorsqu’elle demande obtient un OUI par l’adhésion car elle apporte de la sécurité et de la confiance au groupe. Le leader s’impose donc naturellement par ses qualités humaines. Pour finir un ami est une personne qui nous apporte du confort et ne nous demande rien.

Le leadership : une multitude de facette

Il existe de nombreuses formes de leadership qui doivent être la boite à outils d’un bon leader comme un peintre avec sa palette de couleurs et ses pinceaux. La plus connue est le leadership dominant : nous imposons nos besoins, il est relié à la sécurité. A l’opposé le leadership passif : nous ne demandons rien mais l’on apporte exclusivement de la sécurité. Je créé donc de la confiance. Puis il y a le leadership insistant : je demande jusqu’à obtenir un OUI. A l’inverse le leadership soutenant où nous cherchons le relâchement/décontraction de notre interlocuteur. Une autre forme de leadership moins connue et utilisée par les chevaux : le leadership CONDITIONNEL ou CONSENSUEL. C’est un leadership qui s’adapte à la situation, le leader peut donc être n’importe quel membre du groupe en fonction du contexte. C’est un leadership qui valorise les compétences/qualités uniques de chaque individu. Pour finir, le leadership assertif très utilisé en communication non-violente, c’est le leadership de la LIBERTÉ. Nous laissons la possibilité à l’autre de nous dire OUI ou NON. C’est grâce à ce leadership que l’on peut travailler la relation en profondeur. Un bon leader est une personne qui sait naviguer entre ces différentes formes de leadership en fonction du contexte.

Le leader : des qualités humaines avant tout !

Le leadership est devenu un sujet qui passionne énormément l’univers de l’entreprise. Dans une société où l’absentéisme, le burn-out ou encore le turnover est au plus haut, les entreprises cherchent aujourd’hui à fidéliser leurs salariés en leur offrant un univers de travail agréable et bienveillant. L’autorité pure et la hiérarchie descendante ne fait plus recette. Mais être un bon leader demande des qualités humaines indéniables : on parle de coefficient émotionnel. Je vous proposerai prochainement un article sur ce sujet passionnant !

Les chevaux nous enseignent un leadership bienveillant

Les chevaux nous apprennent énormément à ce sujet. En interagissant avec eux nous allons chercher à obtenir des choses dans la bienveillance et le respect. Pour obtenir quelque chose d’un cheval nous devons incarner les qualités inhérentes au rôle de leader : calme, patience, stabilité émotionnelle, justesse et confiance. Rien que ça !

En équicoaching nous partons donc à la rencontre de la meilleure version de nous-même pour SOI mais aussi pour LES AUTRES. Même si tout est fait à l’extérieur pour nous faire croire à l’individualisme au fond de nous nous savons que nous sommes faits pour vibrer à l’unisson. Entrer en relation de cœur à cœur avec un autre être nous apprend un nouveau langage plein de bienveillance, de respect et d’amour.  Une belle promesse pour construire un nouveau monde qu’en pensez-vous ?

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